lundi 27 novembre 2017

Argent et contradiction de notre société ?

Le monde dans lequel nous évoluons,

imprègne de ses valeurs, nos visions, nos attentes, nos choix.


Nous sommes conditionnés par le regard de la société sur l'argent.
La place et l'importance qui lui est reconnu.

Une autre vision de l'argent ?
L'argent est partout dans nos vies :
  • au fond de notre sac et dans nos insomnies, 
  • dans nos rêves, dans nos regrets,
  • sur le mur de ce visuel.

Omniprésent. Omnipotent.

Il aurait perdu ce caractère tabou qui fut longtemps le sien,
suscitant méfiance, voire réprobation, gêne ou pudeur.

Les religions monothéistes ont jeté l'anathème par crainte de
'cette divinité païenne' qui détournerait les fidèles du droit chemin.
Un élément corrupteur et dangereux.

Pour la religion catholique par exemple, l'essentiel n'était pas
d'améliorer le confort ici-bas mais de préparer la vie dans
l'au-delà, en se conformant aux valeurs de continence et de pauvreté.

D'où la sentence évangélique ''il est plus facile à un chameau d'entrer
dans le chas d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des cieux''.

L'argent a pourtant réussi à imposer ses valeurs.

Ses codes et sa morale, ces dernières années.
Alors que l'influence de la religion sur la vie quotidienne, diminuait.
Porté au plus haut par la société de consommation, il s'est affirmé
comme un but en soi.

De tabou, il s'est fait totem. A même de nous permettre d'acquérir
les biens matériels et le bonheur que nous promettent la presse et
autres écrans publicitaires.
Le sésame qui ouvre la porte de l'accumulation de biens, mais aussi
celle de l'éducation, la santé, le bien-être.

Dans cette logique, la honte à en parler, à le montrer, à le vouloir,
tend à disparaître.

Les fortunes les plus brillantes sont citées chaque année dans un Top annuel.
En avoir toujours plus est devenu le crédo qui gouverne le monde.

Certains individus continuent néanmoins d'affirmer leur volonté,
de ne pas tout céder à cette divinité moderne.
Chacun s'arrange comme il peut pour en faire un usage acceptable.
Mais le modèle sur lequel nous nous calquons, reste dominé par la
logique de consommation de notre société occidentale.

Quand on aime, on ne compte pas ?

Il existe un domaine où l'argent reste interdit de séjour.
Le rapprochement entre les élans du coeur et les contingences bassement
matérielles,semble toujours peu avouable.
Face à l'invasion de l'argent  dans notre société, face à
cette logique parfois très brutale sur le plan social, il semble nécessaire de
préserver intact un dernier ilot de résistance.

Ainsi aujourd'hui tout s'achète, tout se vend. Ou presque !

Le couple gouverné par une quête d'idéal et les lois de l'amour,
semble être le dernier bastion où l'on se doit de ne pas compter.
''Quand on aime, on ne compte pas''dit-on.

Et quand on n'aime plus, on compte ?
Ou bien on les règle, ses comptes !


Pour en savoir plus

- L'argent. Objectif ou moyen ? cliquer ici
mardi 20 mai, à 20H au café psycho de Lyon

- L'argent peut-il tout acheter ?  pour lire l'extrait cliquer ici
mensuel 'Books' de mai





Bérénice Luboz
Spécialiste de la reconstruction psychologique


Rebondir et trouver la ressource pour construire un nouvel équilibre de vie.
Retrouver confiance en soi, surmonter la souffrance au travail, la dépression.

Cabinet de psychothérapie - 10, rue du Dauphin - 73 100 Aix les bains & 
38 quai Jaÿr -69 009 Lyon valmy- 04 26 64 43 69


 

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