jeudi 2 mai 2013

Dépression. La vision de F. Scott Fitzgerald

En 1930, dans les dernière années de sa vie,
un profond désespoir envahit F. Scott Fitzgerald.

F. Scott Fitzgerald en plein chaos, va écrire
'la fêlure',
dont voici un extrait sur sa vision de la dépression.

F. Scott Fitzgerald. Sa dépression, sa fêlure.

''Toute vie est bien entendu un processus de démolition,
mais les atteintes qui font le travail à coups d'éclat -
les grandes poussées soudaines qui viennent ou semblent venir du dehors,
celles dont on se souvient,
auxquelles on attribue la responsabilité des choses,
et dont on parle à ses amis aux instants de faiblesse,
n'ont pas d'effet qui se voie tout de suite.

Il existe des coups d'une autre espèce,
qui viennent du dedans -
qu'on ne sent que lorsqu'il est trop tard pour y faire quoi que ce soit,
et qu'on s'apperçoit définitivement  que dans une certaine mesure
on ne sera plus jamais le même.
La première espèce de rupture donne l'impression de se produire vite -
l'autre se produit sans presque qu'on le sache,
mais on en prend conscience vraiment d'un seul coup.''

En 1930, la situation de l'écrivain américain est chaotique.
En proie à l'alcoolisme, tentant de faire guérir sa femme  adorée Zelda,
touchée par la schizophénie,
F. Scott Fitzgerald entre en dépression.

A son éditeur, qui le somme de produire un texte, il rétorque,
''Je vais écrire sur le faît que je ne peux pas écrire''.

Il donnera naissance à 'La fêlure',
oeuvre autobiographique sur sa dépression.

D'un processus de destruction jaillira un processu créatif,
qui aboutira dans un second temps,
à l'écriture de 'Tendre est la nuit'.

Ce que d'aucuns considère comme sa plus grande oeuvre.

Bérénice Luboz, café psycho 'Dépression ou simple déprime'
psychothérapie psycho-organique

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