samedi 9 février 2013

L'inconscient, ce mystère...

Cette entité inconnue, qui nous dérange parfois, souvent...


En effet cet inconnu en nous, peut nous troubler, nous inquiéter, nous surprendre et nous interroger.

Son existence même, peut être remise en cause !
Selon Freud, qui a de nombreux détracteurs [célèbres et moins célèbres..], l'inconscient est une 'autre scène' dont 'la voie royale' pour y accéder, serait les rêves.

Sigmund Freud [1856-1939]

D'une certaine façon, une autre version ou un autre théâtre de notre vie, dont la lecture serait difficilement accessible dans notre vie quotidienne de tous les jours.

Mais quelle puissance cachée là !

Ainsi des émotions, sentiments, idées dont nous ignorons l'existence -consciemment! - pourraient impacter de façon très directe notre vie et notre façon de l'appréhender.


Le rêve, 'la voie royale' vers l'inconscient...


Dans un des textes majeurs du judaïsme le Talmud, les rabbins au IVè siècle, évoquaient déjà les aspirations profondes et les désirs inavouables, présents dans nos songes.


Freud dans 'son interprétation des rêves' en 1900, a posé une des briques fondamentales sur la tentative de compréhension des messages que nous adresse notre inconscient, via nos rêves.

Quelques centaines d'années plus tard, le psychanalyste et ethnopsychiatre Tobie Nathan dans sa 'Nouvelle interprétation des rêves', repousse l'approche en s'appuyant sur les dernières découvertes neurobiologiques, et donner un  nouvel éclairage à nos rêves.

Nos songes seraient un formidable matériau pour mieux comprendre notre vie au quotidien.

Au-delà, des rêves [dont nous nous souvenons ou pas..] et des cauchemars [support tout autant signifiant], les lapsus [dit révélateurs..], les erreurs répétées, peuvent être également les messagers de notre inconscient.

Les recherches actuelles montrent que l'organisation psycho-corporelle, est également l'empreinte de l'inconscient. Boris Cyrulnik parle d'une mémoire purement corporelle.

Le corps aurait intégré certains gestes bienveillants ou pas malheureusement, et conservé leur trace.


Bérénice Luboz café psy 'une psychothérapie'

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire